Jean Claude Friot
Jean Claude Friot

Retraite : L’immobilier, meilleur rempart contre les incertitudes de l’avenir

La récente crise sociale montre à quel point nous vivons une ère d’incertitudes concernant nos futures retraites. Et sur ce point, tous les experts et toutes les études sont formels : le meilleur moyen de s’y préparer et de se protéger reste d’ « investir dans la pierre », qu’il s’agisse de sa résidence principale ou d’investissement locatif. 

Que vous soyez salarié, commerçant, fonctionnaire ou gérant d’entreprise, vous avez certainement déjà intégré le fait qu’il vous fallait préparer l’avenir en intégrant diverses formes d’épargne. Et dans ce domaine, l’immobilier reste très attractif.

Premier objectif : ne plus payer de loyer

Si l’on ne sait pas avec certitude quels seront nos revenus au moment de prendre sa retraite, le meilleur calcul est d’anticiper sur ses charges. En commençant par ne plus avoir de loyer à payer pour sa résidence principale. Être propriétaire de son logement permet d’être à l’abri au sens propre comme au sens figuré, car rester locataire, en plus du loyer mensuel à verser, peut réserver quelques (mauvaises) surprises. Comme par exemple une augmentation des charges ou tout simplement un non-renouvellement de bail nécessitant de trouver rapidement un nouveau logement, pas forcément aux mêmes conditions et à un moment où notre santé peut être plus fragile. L’idéal est donc de devenir propriétaire de son logement avant son départ en retraite, de façon à avoir fini de rembourser le prêt à cette date.

Investir le plus tôt possible est donc le mieux. Car il s’agit d’un investissement à long terme, occupant le plus souvent une part importante du budget du foyer.

Compléter avec la location immobilière

Autre moyen efficace de pallier à une diminution de ses revenus : acheter pour louer. Être propriétaire de sa résidence principale et disposer d’un autre bien mis en location permet d’avoir un revenu mensuel complémentaire non négligeable. Une solution d’autant plus appréciable qu’elle peut en grande partie s’autofinancer. D’abord parce que les remboursements d’un emprunt bien négocié peuvent être en grande partie couverts par les loyers qui vous seront versés.

Ensuite parce que l’État a prévu des déductions d’impôts (dispositifs Pinel, Scellier, Malraux,…) en contrepartie d’un engagement de location. Votre courtier pourra vous donner toutes les informations vous permettant de réaliser ce type d’investissement dans les meilleures conditions. Puisque ce n’est pas un endroit où vous avez choisi de vivre, vous pourrez trouver des conditions  d’achat et de location très favorables dans une autre région sans que l’éloignement constitue forcément un problème.

Autre avantage : si vous le souhaitez ou en cas de difficulté, posséder un autre bien que votre résidence principale peut vous permettre ensuite de le vendre au moment de votre retraite pour bénéficier d’un capital non négligeable.– 

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